DES PRISONNIERS POLITIQUES EN ESPAGNE, par François Leclerc

Billet invité.

Loin d’être terminée, la crise catalane va désormais s’exprimer sur trois terrains simultanément : les prétoires, les urnes et la rue. Elle atteint l’Espagne toute entière et acquiert à Bruxelles une dimension européenne qui ne peut plus être niée. La première ministre écossaise Nicola Sturgeon s’est exprimée hier soir sur Twitter : « le désaccord sur le futur de la Catalogne est politique. Il devrait être résolu démocratiquement, pas en emprisonnant les opposants politiques ».

LES SEMAINES À VENIR VONT ÊTRE AGITÉES, par François Leclerc

Billetinvité.

Après avoir annoncé à Bruxelles qu’il respecterait le résultat des élections du 21 décembre prochain, Carles Puigdemont a demandé si les autorités de Madrid en feront autant.

Une grande volatilité se manifeste au sein de l’électorat catalan, mais le dernier sondage, tranchant avec les précédents, vient de donner la majorité aux indépendantistes avec 48,7% des intentions de vote en faveur de l’indépendance et 43,6% contre. Nous sommes à huit semaines des élections.

PUIGDEMONT AU CŒUR DE L’EUROPE ET DE L’AMBIGUÏTÉ, par François Leclerc

Billet invité.

Carles Puigdemont a clarifié le paysage lors de sa conférence de presse. S’exprimant en français, il a annoncé rester à Bruxelles tant que sa liberté et sa sécurité ne seraient pas garanties, sans demander l’asile, et a laissé entendre qu’il allait fonctionner comme un gouvernement en exil, tout en confirmant que son parti allait participer aux élections convoquées par Madrid. « Je relève le défi des élections », a-t-il confirmé, ne voulant pas « privilégier la contestation sociale » et estimant nécessaire de « détendre la confrontation ». En s’installant « au cœur de l’Europe » afin de … Lire la suite

QUEL VENT DOMINANT VA SOUFFLER DE BARCELONE ?, par François Leclerc

Billet invité.

Sur quel terrain la suite des évènements va-t-elle se jouer en Catalogne, celui de la désobéissance civile ou des élections ? Le calme dans lequel la première journée de la tutelle madrilène s’est passée ainsi que la décision des deux plus importantes formations séparatistes de participer au vote apportent une première réponse. Seule l’extrême-gauche n’a pas encore tranché et peut jouer la mouche du coche.